Iconographie de Saints Innocents, ou Instrumentalisation des Morts d’Enfants.

« Le 28 décembre, l’Église célèbre depuis le IIème siècle, la mémoire des enfants victimes de la fureur aveugle d’Hérode le Grand, qui désirait tuer Jésus (cf. Matthieu 2, 16-17). La tradition liturgique les appelle les « Saints Innocents » et elle les considère comme des martyrs historiquement massacrés à cause du Christ. Livrés sans défense, ce sont de nouveaux « agneaux conduits à l’abattoir » (Isaïe 53, 7; Actes 8, 32).
De nos jours, les enfants subissent encore d’innombrables formes de violence, qui attentent à leur vie et constituent des attaques contre leur dignité, leur vie morale et leur droit de recevoir une éducation digne de ce nom. Il faut toujours avoir présent à l’esprit la foule innombrable des enfants vivant encore dans le sein de leurs mères et qui sont tués avant même de voir le jour, à cause des lois qui autorisent l’avortement, ce crime abominable. »
Site internet notredamedesneiges.over-blog.com

« En février 2007, le professeur et chercheur israélien Ariel Toaff publie un livre dont le titre est Pasque di sangue: Ebrei d’Europa e omicidi rituali (Pâques sanglantes : Juifs d’Europe et meurtres rituels). Il avance la thèse que la communauté juive de Trente aurait pu commettre le crime rituel dont elle était accusée (Ndlr. le meurtre atroce du petit Siméon ou Simon de Trente en 1475), revenant ainsi sur les conclusions de tous les historiens du XXe siècle pour qui les meurtres rituels attribués aux Juifs étaient sans fondement. (…) Le livre soulève un grand émoi aussi bien dans le monde des historiens que dans la communauté juive. »
Site internet christroi.over-blog.com

« Sans attendre les résultats du procès, les habitants de Trente se mettent en quête de preuves de la sainteté du petit Simon. Le premier miracle est enregistré le 31 mars 1475, preuve aux yeux des croyants locaux que l’enfant est bien un martyr, alors que les premiers aveux ne sont extorqués aux malheureux suppliciés qu’à partir du 7 avril. (…) En 1965, à la fin du Concile Vatican II (qui commença fin 1962), l’Église commence à ré-enquêter sur cette histoire et les dossiers du procès sont rouverts. Après avoir reconnu l’affaire comme frauduleuse, le culte de saint Simon est aboli par Paul VI et l’autel qu’on lui avait élevé est démoli. On le retire du calendrier et il est désormais interdit de le vénérer. »
Wikipédia, article Simon de Trente

Illustrations : – Ypaul de Quarse, « Sainte Opération Punitive rappelant la découpe de Saint Siméon par d’obscurs païens, sous les yeux de ses collègues Saint Innocents, selon le chroniqueur Isaïe, comme une brebis qu’on mène à la boucherie, comme un agneau devant celui qui le tond, il a gardé le silence et il n’a pas ouvert la bouche. »
– Artiste inconnu, article illustré présentant le crime rituel, en 1475, de Simon Unverdorben, dit Simon de Trente, dit Saint Simon de Trente.